C'est en entrant dans la grande ville de Grenoble, que le jeune Mélan Krok comprit qu'il y avait sa place. Il avait passé son adolescence dans la campagne avoisinante, et son oncle et sa tante lui avait instruit les arts de la médecine, de la chasse, de la nature et du combat. Un soir, le vieil oncle lui dit de partir, que sa place n'était plus à la cambrousse mais dans une cité, et que Grenoble pourrait peut être faire l'affaire. Son oncle étant toujours de bons conseils, Mélan parti dès le lendemain matin pour la ville. Une fois les murailles passées, il fit la découverte de nombreux batiments qui l'émerveillèrent. Tout d'abord le palais de Justice, ses blanches marches de marbres montées 4 à 4 par les magistrats, 1 par 1 par la milice et à reculons par le condamnées, ses immenses portes pour de petites personnes et enfin son chapiteau taillé où la balance figure comme symbole de l'équité. En s'enfonçant dans les dédales des petites rues sinueuses il leva les yeux au ciel pour contempler la belle cathédrale. Gothique de style, catholique de profession. Cette immense chapelle bien différente de celle que l'on trouve en campagne, est peuplée d'êtres blancs, ou à toges brunes qui prient, méditent et enseignent. A l'intérieur lorsque le soleil tapent contre les vitraux on distingue même une croix, étrange phénomène... Plus loin encore dans la ville il découvrit le marché. En le parcourant il découvrit épices, fruits, légumes, viandes, bijoux, armes et potions étranges. Voyant cela, il se dit : "c'est une bien belle chose que j'aimerais faire ça, des potions" et il demanda à l'un des marchands les différentes recettes des potions en vente sur l'étalage. Le vieux marchand, surpris qu'un jeune garçon s'intéresse à des vieilles potions se méfia d'abord puis le prit sous sa protection et lui enseigna durant plusieurs Lunes les potions qu'il coquetait seul auparavant. Un jour il mourut et Mélan lui promit de continuer son travail. Il ouvrit une boutique dans la ville de Grenoble et les affaires prospérèrent peu à peu. Un matin de juillet, un homme, richement habillé, entra dans le magasin. Celui-ci apparemment désintéressé par les potions de Mélan, ne venait que pour offrir quelques pièces à Mélan afin que celui-ci vote pour lui au élection municipale. Mélan, tombant des nues lui demanda ce qu'était une élection qui plus est municipale. Le riche homme lui expliqua, et tenta de le convaincre de voter pour lui en acceptant les quelques deniers mais Mélan refusa, ne voulant de l'argent de personne pour des raisons autre que marchande. Mais la politique qu'il venait a peine de découvrir semblait une voie propice a son enrichissement personnel, il se dit qu'il se devait d'avoir un clan, une famille, lui qui n'en n'avait plus.
La suite vous la connaissez maintenant grâce à cette courte histoire (surement pleine de fautes), je vous adresse mes salutations et s'enquièrent de savoir si un homme de ma qualité vous serait utile, sachant que ce serait un honneur pour moi de rejoindre les rangs de l'Union des Arts, alliance qui me semble forte, structurée et plein essor mais aussi amicale, active et sympathique.
J'espère vous avoir convaincu des mes motivations, dans les cas contraires j'attends avec impatiences vos questions, suggestions et interrogations...
A bientôt cher amis,
Mélan Krok l'apothicaire de Grenoble.